Rangé plié :

LEON NEIMAD : Rangé plié

Paroles :

J’ai puisé en moi comme on vit certains matins de printemps
Ouvert en grand les persiennes, les fenêtres laissées à tous les vents
J’ai cherché dans chaque recoin, derrière chaque paravent.
Chaque écran de fumée : Frotter, Lustrer. Ranger. Plier.

J’ai relancé les machines, mis les voiles, battu arrière
Largué les amarres, fixé l’horizon, quitté mon repère
J’ai écouté les silence haïr les absence pendant la guerre
Mis en lumières des doutes, sur l’autoroute l’hiver

Je croyais qu’après ça tout irait mieux
Que jurer en croisant les doigt c’était le jeu

J’ai démonté des horloges, traqué des dingues qui croyaient ça ?
Organisé des braquages, des prise d’otage et j’aimais ça
Piqué les clés d’un pays, quitter les esprits et maintenant ?
J’ai trempé dans des combines, Frotter, Lustrer. Ranger. Plier.

Toi tu écopes parfois, tu mets des gifles dans les enceintes
Les voies d’eau qui s’affirment, le chaud, le froid, chasseur d’empreintes
Et même si je regarde ailleurs, je ne supporte plus rien
Alors je roule à toute allure ni foi ni loi je lâche les freins

Tes yeux tenaces ils me menacent, me mènent au pire
Les flics, les filles, l’heure de la chasse, la nuit Comment te dire ?
J’ai fais encore ce rêve odieux, celui de ne pas m’en sortir
La Sicile gronde, Frotter, Lustrer. Ranger. Plier.

Je ne juge personne, sans équivoque je vaut le diable
Ce sont les autres qui provoque je ne fais que finir les fables
Un jour je serai trop vieux, je prendrai peut-être du plomb dans l’aile
On enverra des colombes c’est décidé j’me fais la belle

Je vivrais après
Je vivrais après
Je vivrais après

Frotter, Lustrer. Ranger. Plier.

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